Photo © Elisabeth Carecchio |
"Philippe Minyana s’est toujours intéressé aux lieux de
l’intimité, non comme des espaces clos, séparés, mais comme caisses de
résonance du monde. Dans cette pièce écrite pour Catherine Hiegel et Marcial Di
Fonzo Bo, une femme, Élisabeth, est malade dans une chambre, peut-être tout près
de la mort. Sa mémoire voyage, vagabonde dans les labyrinthes du passé, et
cette chambre où une veilleuse vient la soulager, l’aimer, se démultiplie en
une infinité d’autres chambres où sa vie s’est vécue. Au dehors, un étrange
climat d’apocalypse, des boules de feu traversent le fleuve, une fête
s’organise de l’autre côté de la rive. Les rumeurs du monde entrent,
soutiennent de leurs accents le dialogue des deux amies, bribes infimes, tenace
fil de vie. Claires ou sourdes, triviales ou naïves, les voix du passé s’y
mêlent. Le temps se disloque, et Élisabeth finit par arriver dans une forêt où
les souvenirs l’assaillent comme des fantômes. C’est par l’univers de fantaisie
théâtrale qui est le sien, par la musique, par le chant, que Marcial Di Fonzo
Bo fera résonner les harmoniques funèbres et grotesques de cette épopée intime,
où la vie ordinaire est rendue à sa poésie."
Comme d'habitude, vos commentaires sont les bienvenus au sujet de cette mise en scène.
Une oeuvre étrange et mystérieuse dans laquelle je ne suis pas totalement entré. J'ai trouvé l'oeuvre inégale, avec des moments intéressants et intenses, et d'autres passages vides et répétitifs. Dommage car les comédiens, Catherine Hiegel en tête, sont tous formidables.
RépondreSupprimerJe n'ai pas trop accroché sur cette pièce malgrè le fait que les comédiens étaient très bons.
RépondreSupprimerIl faut dire que le sujet du spectacle (la maladie, la mort) n'était pas un thème facile.
Une pièce magnifique sur la mort. Une mise en scène recherchée et quels comédiens !
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