Créée en 2007, la compagnie Déclic et des Clac ! est unetroupe dethéâtre amateur basée à Puteaux (92).
13.5.11
Le Funambule
Ce dimanche 15 mai à 15h nous serons suspendus à un fil avec le chorégraphe Angelin Preljocaj pour une version dansée du texte "Le Funambule" de Jean Genet...et c'est au théâtre des Abbesses...
C'était la première fois que je voyais un spectacle de danse moderne avec un seul danseur sur scène, je n'ai pas accroché et je n'ai pas vraiment tout compris (ceci explique sans doute cela). La chorégraphie m'a semblé assez répétitive. En un mot pour moi : bof !
Tout d'abord, il y a le texte de Jean Genêt, fondamental et magnifique qui cristallise toutes les interrogations et les réflexions sur le métier d'artiste. En effet, il propose un éclairage sur cette mise en danger du Funambule qui s'effectue à plusieurs niveaux. Le premier c'est la soumission de soi face au regard des autres (les spectateurs), protégé par son costume; d'autre part, c'est l'enjeu de la situation, pouvoir marcher en équilibre sur un fil à plusieurs mètres de haut; et enfin, plus universel, le fait de poursuivre son chemin de vie en tombant parfois mais en se relevant aussi. Ensuite il y a le décor, fait de grandes pages blanches vierges, tordues, ensanglantées, poignardées qui nous font pensées au corps tragique du théâtre. Enfin la danse, qui n'est pas ici exlusivement dans l'illustration mais accompagne le texte, tout en maintenant le cap en suivant avec des arabesques, jeux de jambes ou de bras la tension de la ligne à suivre, du déplacement à respecter. Bref, il ne faut pas y aller en pensant voir un spectacle de danse contemporaine mais un spectacle qui rassemble plusieurs théâtres.
La reflexion de Jean GENET sur le funambule qui rentre en piste pour se mettre en danger m'a été difficile à comprendre. Je pense qu'il me faudrait lire le texte pour comprendre ce que veut dire l'auteur lorsqu'il parle de l'obligation pour le funambule de mourir avant de rentrer en scène. J'ai bien aimé le bruissement de la longue page blanche lorsque le danseur la touchait et le nuage de paillettes en fin de spectacle
C'était la première fois que je voyais un spectacle de danse moderne avec un seul danseur sur scène, je n'ai pas accroché et je n'ai pas vraiment tout compris (ceci explique sans doute cela). La chorégraphie m'a semblé assez répétitive. En un mot pour moi : bof !
RépondreSupprimerDe l'or des paillettes au sang de la chute.
RépondreSupprimerTout d'abord, il y a le texte de Jean Genêt, fondamental et magnifique qui cristallise toutes les interrogations et les réflexions sur le métier d'artiste. En effet, il propose un éclairage sur cette mise en danger du Funambule qui s'effectue à plusieurs niveaux. Le premier c'est la soumission de soi face au regard des autres (les spectateurs), protégé par son costume; d'autre part, c'est l'enjeu de la situation, pouvoir marcher en équilibre sur un fil à plusieurs mètres de haut; et enfin, plus universel, le fait de poursuivre son chemin de vie en tombant parfois mais en se relevant aussi.
Ensuite il y a le décor, fait de grandes pages blanches vierges, tordues, ensanglantées, poignardées qui nous font pensées au corps tragique du théâtre.
Enfin la danse, qui n'est pas ici exlusivement dans l'illustration mais accompagne le texte, tout en maintenant le cap en suivant avec des arabesques, jeux de jambes ou de bras la tension de la ligne à suivre, du déplacement à respecter.
Bref, il ne faut pas y aller en pensant voir un spectacle de danse contemporaine mais un spectacle qui rassemble plusieurs théâtres.
La reflexion de Jean GENET sur le funambule qui rentre en piste pour se mettre en danger m'a été difficile à comprendre. Je pense qu'il me faudrait lire le texte pour comprendre ce que veut dire l'auteur lorsqu'il parle de l'obligation pour le funambule de mourir avant de rentrer en scène. J'ai bien aimé le bruissement de la longue page blanche lorsque le danseur la touchait et le nuage de paillettes en fin de spectacle
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