Créée en 2007, la compagnie Déclic et des Clac ! est unetroupe dethéâtre amateur basée à Puteaux (92).
6.10.09
La Chapelle-en-Brie
Envie d'un huis clos dans la Brie avec Jean-Pierre Darroussin?
Ca se passe au théâtre du Rond-Point...texte et mise en scène de Alain Gautré...La compagnie Déclic & des Clac y sera au complet le 15 octobre...
Une pièce parsemée de très bonnes idées mais inégale. Les moments drôles et intenses côtoient les temps morts ou l'ennui guète dangereusement. Les dialogues forcent parfois le rire au détriment de la profondeur des situations impliquée par l'histoire. On passe cependant un bon moment dans l'ensemble, surtout grâce à l'incomparable Jean-Pierre Daroussin.
La Chapelle en Brie prend l’eau. Quatre frères, une pluie diluvienne d’eau et… de vin et des frictions entre les uns et les autres. En effet, le personnage de Jean-Pierre Daroussin, André Cheutié, bigot ermite, Noé désenchanté ainé d’une fratrie de quatre, se noie dans l’ivresse du vin, et se complait dans la maison familiale qui lui appartient désormais. Son frère Albert, DRH chez « Maousse », cravate faisant foi, marié mais adepte de toutes autres « pratiques » sexuelles apparaît en second. L’acteur, Pascal Elso, malgré quelques passages incompréhensible, il joue un personnage parfois saoul, mène avec énergie son personnage sur les planches. Le troisième arrive, Alain, Patrick Bonnel surjoue un peu son personnage et rappelle ce jeu d’antan, teinté de jeu boulevardier enfin, le quatrième Arnaud, interprété par Philippe Risler, le saltimbanque passe dans ce décor réaliste fin du monde. En effet, tout est surélevé dans l’attente d’une inondation proche, le ficus fuit la lumière et n’a pour seul feuillage une microscopique feuille verte, par les fenêtres à croisillon du XVe siècle le spectateur peut observer la pluie couler. Cette « Cerisaie » dans la Brie n’est pas si mal réussie, les frictions entre les personnages prêtent à rire mais ses silences et parfois quelques fautes de jeu, alourdissent péniblement la pièce.
Il y a bien la peinture d'une certaine société rurale dévorée par la mégalopole, une histoire de famille latente, des acteurs convaincants (quoique parfois un peu trop dans la surenchère)...et pourtant cela a du mal à prendre...volontairement ou non la Brie sent l'ennui et la résignation...
J'aime pas le brie. C'est nul cette photo...
RépondreSupprimerUne pièce parsemée de très bonnes idées mais inégale. Les moments drôles et intenses côtoient les temps morts ou l'ennui guète dangereusement. Les dialogues forcent parfois le rire au détriment de la profondeur des situations impliquée par l'histoire. On passe cependant un bon moment dans l'ensemble, surtout grâce à l'incomparable Jean-Pierre Daroussin.
RépondreSupprimerLa Chapelle en Brie prend l’eau.
RépondreSupprimerQuatre frères, une pluie diluvienne d’eau et… de vin et des frictions entre les uns et les autres. En effet, le personnage de Jean-Pierre Daroussin, André Cheutié, bigot ermite, Noé désenchanté ainé d’une fratrie de quatre, se noie dans l’ivresse du vin, et se complait dans la maison familiale qui lui appartient désormais. Son frère Albert, DRH chez « Maousse », cravate faisant foi, marié mais adepte de toutes autres « pratiques » sexuelles apparaît en second. L’acteur, Pascal Elso, malgré quelques passages incompréhensible, il joue un personnage parfois saoul, mène avec énergie son personnage sur les planches. Le troisième arrive, Alain, Patrick Bonnel surjoue un peu son personnage et rappelle ce jeu d’antan, teinté de jeu boulevardier enfin, le quatrième Arnaud, interprété par Philippe Risler, le saltimbanque passe dans ce décor réaliste fin du monde. En effet, tout est surélevé dans l’attente d’une inondation proche, le ficus fuit la lumière et n’a pour seul feuillage une microscopique feuille verte, par les fenêtres à croisillon du XVe siècle le spectateur peut observer la pluie couler. Cette « Cerisaie » dans la Brie n’est pas si mal réussie, les frictions entre les personnages prêtent à rire mais ses silences et parfois quelques fautes de jeu, alourdissent péniblement la pièce.
Il y a bien la peinture d'une certaine société rurale dévorée par la mégalopole, une histoire de famille latente, des acteurs convaincants (quoique parfois un peu trop dans la surenchère)...et pourtant cela a du mal à prendre...volontairement ou non la Brie sent l'ennui et la résignation...
RépondreSupprimerLa compagnie est critique...
RépondreSupprimerQuelques bons passages, du cynisme, un Daroussin barbu...
A voir mais pas à revoir.